Month: décembre 2011

À COUPER LE SOUFFLE

Selon un slogan populaire, « la vie ne se mesure pas au nombre de nos respirations, mais au nombre de moments qui nous coupent le souffle ». Je le vois écrit partout, des t-shirts aux œuvres d’art. Il se dit bien, certes, mais je le trouve trompeur.

UNE AFFAIRE RISQUÉE

Sur certaines des cartes de Noël que vous recevrez cette année, il ne fait aucun doute qu’il y aura un homme 
en arrière-plan regardant par-dessus l’épaule de Marie, mis en lumière en train de prendre soin du bébé Jésus. Son nom est Joseph. Et après les récits de la Nativité, on n’entend presque plus parler de lui. Si nous ne savions pas mieux, nous croirions que Joseph était un observateur sans importance ou, au mieux, une simple preuve du droit de Jésus au trône de David.

QUOI TE DONNER ?

On m’a dit qu’il existe dans presque toutes les cultures « une histoire des trois souhaits » ayant chacune un thème similaire : un bienfaiteur apparaît et offre d’accorder trois souhaits à un bénéficiaire qui ne s’y attend pas. Le fait que cette histoire revienne si
 souvent laisse entendre que nous
 désirons tous quelque chose que nous ne pouvons obtenir par nos propres moyens.

QU’UNE ESQUISSE

Dans Le poids de la gloire, C. S. Lewis raconte l’histoire d’une femme ayant donné naissance à un fils tandis qu’elle était retenue prisonnière dans un donjon. Étant donné que le garçon n’avait jamais vu le monde extérieur, sa mère avait tenté de le lui décrire en le lui dessinant au crayon. Plus tard, lorsque la femme et son fils ont été libérés, les simples esquisses au crayon avaient fait place aux vraies images de notre monde magnifique.

FAITES CECI
EN SOUVENIR

Lorsqu’un navire de la marine 
américaine arrive à la base militaire de Pearl Harbor ou la quitte, l’équipage s’aligne en tenue de cérémonie. Ils se tiennent au garde-à-vous à distance de bras les uns des autres le long du
bastingage du pont, afin de saluer les soldats, les marins et les civils qui
sont morts le 7 décembre 1941. La scène est émouvante, et les participants l’évoquent souvent parmi les moments les plus mémorables de leur carrière militaire.

UNE VIE SANS IRRITATION

Cela vous dérange-t-il de voir 
l’attention que l’on prête de nos jours aux gens qui défendent tout ce qu’il y a de pire ? Peut-être s’agit-il de vedettes du spectacle qui font les 
manchettes en prônant des philosophies immorales dans leur musique, leurs films ou leurs émissions. Ou encore, il peut s’agir de leaders qui lèvent publiquement le nez sur de nobles principes de vie.

BIEN-AIMÉ

Un ami a décrit sa grand-mère comme l’une des plus grandes influences de sa vie. Tout au long de sa vie d’adulte, il a gardé sa photo près de son bureau pour se rappeler son amour inconditionnel. Il m’a dit : « Je crois vraiment qu’elle m’a aidé à apprendre à aimer. »

PAIX

À l’époque d’Adam et d’Ève, la paix a disparu. Dès l’instant où ils ont mangé du fruit défendu et ont réalisé qu’ils étaient nus, ils se sont mis à
rejeter la faute l’un sur l’autre (Ge 3.12,13) et ont ouvert la porte aux conflits sur la planète paisible de
Dieu. Malheureusement, tous leurs
descendants, y compris nous, ont suivi leur mauvais exemple. Nous imputons à d’autres la faute de nos propres
mauvais choix et nous nous mettons en colère lorsque personne n’accepte d’en porter la faute. Blâmer les autres pour notre propre vie malheureuse brise des familles, des Églises, des collectivités et des nations. Nous ne pouvons faire la paix parce que nous sommes trop
occupés à chercher des fautifs.

CHÂTEAU DE SABLE

Lorsque nos enfants étaient jeunes, ma femme Martie et moi avons passé d’agréables vacances en Floride en visite chez nos parents. C’était particulièrement merveilleux d’être là, au chaud, durant un court répit, loin de la froideur du vent du Michigan. Il me tardait de me détendre sur la plage avec un bon livre, mais mes enfants avaient d’autres projets. Ils voulaient que je les aide à construire des châteaux de sable. C’est avec réticence que je suis allé les aider, mais leur enthousiasme m’a vite gagné. Avant même de m’en rendre compte, j’avais consacré des heures à la création d’un énorme château – sans me dire qu’en quelques heures à peine la marée viendrait détruire tout mon travail.

JAMAIS TROP OCCUPÉ

Des étudiants d’université louent une maison à ma sœur et à son mari. Une nuit, un voleur a tenté d’y entrer par effraction. Lorsque la jeune femme qui y vit a téléphoné aux policiers pour leur dire qu’une entrée par effraction avait cours, la standardiste lui a répondu de manière inhabituelle : « Vous devrez rappeler le matin venu. Nous sommes trop occupés en ce moment. » Quelle réponse déroutante ! La jeune femme a fait la bonne chose en téléphonant aux policiers, mais pour une raison quelconque, on n’a fait aucun cas de son appel à l’aide. Ce genre d’indifférence est bouleversant.